Décrochage à l’université :
il n’est pas trop tard pour envisager une réorientation !

ET SI L’APPRENTISSAGE ÉTAIT UNE SOLUTION ?

Chaque année en France, de nombreux étudiants quittent le lycée et entrent à l’université après avoir fièrement décroché leur BAC, impatients de découvrir un nouvel environnement scolaire et de nouvelles matières. Mais pour un certain nombre de ces jeunes, cette expérience s’avère parfois très décevante et peut aboutir à un décrochage scolaire. Dans cette situation, la réorientation reste souvent la meilleure solution à envisager.

Comment survient le décrochage la première année de fac ?

Le cas d’un décrochage en année de licence n’est pas rare et concernerait même 25% des étudiants de première année. Une situation malheureusement commune mais qui n’est pas fatidique. En effet, le décrochage scolaire à l’université résulte le plus souvent d’un décalage entre les espoirs de l’étudiant·e et la réalité de son quotidien à l’université. Les matières sont plus complexes et le rythme peut paraitre plus soutenu qu’au lycée. Les premières semaines de vie étudiante passées, la réalité du quotidien d’étudiant en Licence 1 se dessine et peut en effrayer certains.

Le décrochage qui touche un quart des jeunes lors de leur première année de fac peut également s’expliquer par un manque d’accompagnement dans l’enseignement. L’autonomie dont bénéficient les nouveaux étudiants en L1 est souvent attirante de prime abord. Mais le besoin d’un encadrement pédagogique peut vite se faire sentir et mener à l’échec scolaire si le/la jeune se sent trop livré·e à lui/elle-même.

La dernière raison pouvant expliquer un décrochage à l’université est tout simplement un manque d’intérêt pour les matières enseignées. Après un parcours scolaire classique et un BAC général, il est parfois difficile de trouver sa voie et beaucoup de jeunes font leur choix d’orientation sans trop savoir si celui-ci sera le bon. La déception face à une orientation qui ne plaît pas est alors grandissante et mène presque inévitablement à un décrochage.

Quels sont les signes du décrochage scolaire ?

Bien souvent, il est possible de déceler des signes avant-coureurs chez un élève décrocheur. Identifier ces signes peut permettre de réduire les chances d’un dérochage total. Voici quelques comportements qui peuvent mettre la puce à l’oreille :

> La difficulté de concentration
> Les mauvais résultats
> Le manque de motivation
> Les retards successifs
> Les absences à répétition
> Un mal-être grandissant

Il est parfois difficile de mettre des mots sur cette situation qui s’installe petit à petit de manière insidieuse dans le quotidien d’un élève. Mais en prenant conscience de ces quelques signes d’alerte, il est possible de réagir et de trouver une solution.

Se réorienter après un décrochage

Lorsqu’un élève coche la plupart de ces signes avant-coureurs du décrochage, il convient d’essayer de comprendre la raison de son échec scolaire. Dans le cas d’un manque d’intérêt pour les matières enseignées à l’université, la question d’une réorientation se pose.

En effet, le choix de la formation universitaire a peut-être fait l’objet d’une décision forcée, hâtive ou encore idéalisée et elle ne correspond pas aux attentes et/ou aux capacités du jeune. Il devient alors nécessaire de chercher une autre voie dans laquelle se réorienter afin d’éviter un décrochage total dès la première année de licence, avec le bac pour seul diplôme en poche.

La solution peut être un changement de filière au sein de l’université mais si le problème vient du milieu et du rythme scolaire, il vaut mieux alors se tourner vers d’autres types de cursus comme l’apprentissage.

L’apprentissage : une bonne alternative pour les décrocheurs

Loin d’être une voie de garage réservée uniquement aux mauvais élèves, l’apprentissage s’impose souvent comme une alternative de réorientation sérieuse pour tous les jeunes qui ne parviennent pas à trouver leur compte à l’université.

En proposant une formation diplômante qui alterne entre enseignement théorique (dans un Centre de Formation d’Apprentis) et pratique (au sein d’une entreprise chez un employeur), l’apprentissage permet aux jeunes de trouver un équilibre entre autonomie et encadrement pédagogique.

La possibilité de travailler en entreprise sans pour autant quitter les études juste après le bac permet aux jeunes en situation de décrochage de rendre leurs études plus concrètes. C’est un bon moyen pour eux de s’émanciper et de donner du sens à leur cursus professionnel.

D’autre part, l’accompagnement personnalisé dont ils peuvent bénéficier tout au long de leur parcours au moyen de la part de leurs responsables pédagogiques et de leur maitre d’apprentissage est idéal pour raccrocher dans de bonnes conditions.

En formalisant ainsi un projet professionnel clair et en se lançant ans des études courtes et encadrées, les jeunes en situation de décrochage scolaire visualisent plus simplement et plus sereinement leur avenir.

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